La Watch Tower [updated]

La Watch Tower Society a vu le jour en 1881 fut enregistrée conformément aux lois de l’État de Pennsylvanie en 1884 sous le nom  "Zion’s Watch Tower Tract Society" aujourd'hui "Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania". Une association sans but lucratif dont les statuts déclarent : 

"Le but pour lequel est constituée l’association est la diffusion de vérités bibliques en différentes langues au moyen de la publication de tracts, de brochures, de journaux et d’autres écrits religieux, ainsi que par l’emploi de tout autre moyen légal que son conseil d’administration, dûment constitué, jugera opportun pour atteindre le but précité".

En 1944, l’article II des statuts de la Société fut révisé de manière à souligner les objectifs de la société. Selon ses statuts, le but principal de la Société est "d'annoncer l’évangile du Royaume de Dieu et de Jésus-Christ à toutes les nations en témoignage au nom, à la Parole et à la suprématie du Dieu tout-puissant JÉHOVAH. ”

Comment est-elle financée ?

Ou autrement comment l’œuvre des Témoins de Jéhovah est-elle financée?
Comme celle des premiers chrétiens, par des offrandes volontaires (II Cor. 8:12; 9:7). Il n’y a pas de collecte dans les réunions des Témoins de Jéhovah. Ceux-ci ne demandent jamais d’argent au public. Toutes les offrandes faites par les personnes qui s’intéressent à leur message sont utilisées pour étendre leur œuvre mondiale d’enseignement biblique. - WT 15/05/1995

Les Témoins sont-ils payés ?


Les Témoins ne sont pas payés pour aller de maison en maison ou pour présenter des publications bibliques dans les rues. C’est l’amour de Dieu et du prochain qui les incite à parler des dispositions que le Créateur, dans sa bonté, a prises à l’égard de l’homme.
La Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, une association cultuelle utilisée par les Témoins de Jéhovah, a été enregistrée selon la loi sur les associations à but non lucratif de l’État de Pennsylvanie, aux États-Unis. Ainsi, en vertu de la législation elle ne saurait être une association à but lucratif. Personne ne retire un profit de cette société comme l'indique ce autre extrait de ses statuts: "Elle [la Société] ne se propose pas de faire faire des gains financiers ou des bénéfices, de façon accidentelle ou d’une autre manière, à ses adhérents, présidents ou membres du comité directeur."WT 15/01/2001

Qu'en est - il du symbole ?

Sur le logo de la Watch Tower des personnes malvaillantes ont tenté de faire voir un certain lien avec un faux dieu et la tour qu'elle porte en son sommet. Qu'en est - il des faits ?

Un ex-Témoin a diffusé:"L'organisation de Watchtower and Tract Society se sert d'une image Païenne comme logo. Ne réalise t-elle pas cela est d'origine païenne, ou croit-elle juste que ses membres ne réaliseront-ils pas cela, puisqu'ils leur interdisent de faire des recherches par eux même !". 

Que disent les faits ?.
Les recherches sur l'origine de cette statue et la tour qu'elle porte en son sommet montre qu'il s'agit belle et bien d'une statue de la divinité Greque Artemis. La recherche personnelle que crie cet ex-Témoin et qu'il a serieusement raté, aurait pu lui montrer que la Bible parle des tours de gardes et du guetteur bien avant l'apparition de ce faux dieu grec.

Ni La Societé Tour de Garde, ni la revue, ni le logo n'ont rien avoir avec un dieu païen, en témoigne cette déclaration à la première page de La Tour de Garde: "Le but de ce périodique est d'honorer le nom de Jehovah, le Dieu Suprême de l'univers. Dans les anciens temps, on pouvait, du haut des tours, guetter ce qui se passait au loin; de même aujourd'hui, ce périodique révèle la signification des évènements mondiaux à la lumière des prophéties de la Bible. Il s'attache à consoler tous les humains par cette bonne nouvelle: le Royaume de Dieu, qui est un gouvernement réel au ciel, supprimera bientôt toutes les méchancetés et transformera la terre en un paradis. Il incite ses lecteurs à exercer la foi en Jesus Christ, qui est mort pour que nous puissions obtenir la vie eternelle, et qui exerce à présent la fonction de Roi du Royaume de Dieu".

Ce périodique, publié par les Témoins de Jehovah, paraît depuis 1879. Il est apolitique et s'appuie exclusivement sur la Bible.

A la page 48 du livre Proclamateurune note en bas explique: L'expression "Toure de Garde" n'est pas unique aux écrits de Russell ou aux Témoins de Jéhovah. George Storrs a publié un livre en 1850 qui s'appelait La tour de Garde: ou l'homme dans la mort; et l'espoir d'une vie future. Le nom fut également incorporé dans le titre de divers écrits religieux. Sa racine vient de l'idée de veiller aux accomplissement du dessein de Dieu.— Isai. 21:8, 11, 12; Ezek. 3:17; Hab. 2:1. D'où le nom de la société, du logo et de la revue.

Artemis

Déesse vierge de la chasse chez les Grecs, appelée Diane par les Romains. Armée d’un arc et de flèches, Artémis est représentée en train de poursuivre le gibier et particulièrement les cerfs. Bien que les Grecs aient identifié l’Artémis d’Éphèse à la leur, la divinité d’Éphèse, qui était vénérée dans des villes de toute l’Asie Mineure, n’a pour ainsi dire aucun rapport avec la déesse grecque de la mythologie classique (Ac 19:27). L’Artémis d’Éphèse était une déesse de la fécondité. On la représentait parée de ce qu’on a diversement identifié à de multiples mamelles, à des œufs et à des testicules de taureaux sacrifiés. La partie inférieure du corps, gainée telle une momie, était ornée de symboles et d’animaux.

On a établi un rapport étroit entre l’Artémis vénérée à Éphèse et les grandes déesses d’autres peuples : on pense d’ailleurs qu’elles ont une origine commune. Un dictionnaire biblique déclare ce qui suit : “ Artémis présente de si étroites analogies avec Cybèle la déesse phrygienne, et avec d’autres représentations féminines de la puissance divine dans les pays d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Ashtaroth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’expliquent du fait que ce concept a évolué en fonction des circonstances locales et de la mentalité du pays. ” — A Dictionary of the Bible, par J. Hastings, 1904, vol. I, p. 605.

Les anciens classaient le temple d’Artémis à Éphèse parmi les Sept Merveilles du monde. Cet édifice imposant était fait de cèdre, de cyprès, de marbre blanc et d’or.
Lors des grandes fêtes célébrées au mois d’Artemision (mars-avril), des centaines de milliers de visiteurs venaient à Éphèse de toute l’Asie Mineure. Une des caractéristiques de ces festivités était la procession solennelle au cours de laquelle on parcourait toute la ville avec la statue d’Artémis dans une grande allégresse.

La fabrication de sanctuaires d’Artémis en argent était une source de grand gain pour Démétrius et les autres orfèvres d’Éphèse. Aussi, quand la prédication de Paul amena un grand nombre de personnes à abandonner le culte impur de la déesse, Démétrius souleva les artisans contre l’apôtre en leur disant non seulement que sa prédication menaçait leur sécurité matérielle, mais que le culte de la grande déesse Artémis risquait d’être réduit à rien. Il s’ensuivit une émeute, qui fut en fin de compte enrayée par le greffier municipal. — Ac 19:23-41-Etude perspicace des écritures, 1998

Actes 19:23 à 41 MN

23 À cette même époque il se produisit des troubles assez graves à propos de La Voie. 24 Car un certain homme nommé Démétrius, un orfèvre, en fabriquant des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des gains non négligeables ; 25 il les réunit, ainsi que ceux qui travaillaient à de telles choses, et dit : " Hommes, vous savez bien que c’est de cette activité que vient notre prospérité. 26 De plus, vous voyez et entendez dire que, non seulement à Éphèse, mais dans presque tout [le district d’]Asie, ce Paul a persuadé une foule considérable et l’a fait changer d’avis, en disant que ce ne sont pas des dieux, ceux qui sont faits à la main. 27 Il y a en outre danger que non seulement notre profession tombe en discrédit, mais encore que le temple de la grande déesse Artémis ne soit compté pour rien, et même sa magnificence que tout [le district d’]Asie et la terre habitée adorent est sur le point d’être réduite à rien. " 28 Quand ils entendirent cela, les hommes, se remplissant de fureur, se mirent à crier et à dire : " Grande est l’Artémis des Éphésiens ! "

29 La ville alors se remplit de confusion, et d’un commun accord ils se précipitèrent au théâtre, emmenant de force avec eux Gaïus et Aristarque, des Macédoniens, des compagnons de voyage de Paul. 30 Paul, lui, était prêt à entrer à l’intérieur, vers le peuple, mais les disciples ne le lui permettaient pas. 31 Même quelques-uns des commissaires des fêtes et des jeux, qui étaient bien disposés à son égard, envoyèrent vers lui pour le prier instamment de ne pas se risquer au théâtre. 32 C’est un fait que les uns criaient une chose, les autres une autre ; car l’assemblée était dans la confusion, et la plupart d’entre eux ne savaient pas pourquoi ils s’étaient réunis. 33 Alors, ensemble, ils firent sortir de la foule Alexandre, les Juifs le poussant en avant ; Alexandre fit signe de la main, et il voulait présenter sa défense devant le peuple. 34 Mais quand ils reconnurent qu’il était Juif, il y eut un même cri chez tous quand ils scandèrent pendant près de deux heures : " Grande est l’Artémis des Éphésiens ! "

35 Quand, finalement, le greffier municipal eut apaisé la foule, il dit : " Hommes d’Éphèse, qui donc parmi les humains ne sait pas que la ville des Éphésiens est la gardienne du temple de la grande Artémis et de l’image qui est tombée du ciel ? 36 Puisque ces choses donc sont incontestables, il convient que vous restiez calmes et n’agissiez pas avec précipitation. 37 Car vous avez amené ces hommes qui ne sont ni des pilleurs de temples ni des blasphémateurs de notre déesse. 38 Si donc Démétrius et les artisans qui sont avec lui ont un grief contre quelqu’un, on a des jours d’audience et il y a des proconsuls ; qu’ils portent plainte les uns contre les autres. 39 Mais si vous cherchez quelque chose qui va au-delà, il devra en être statué dans une assemblée régulière. 40 Car nous sommes vraiment en danger d’être accusés de sédition pour l’affaire d’aujourd’hui, puisqu’il n’existe aucun motif qui nous permette de rendre compte de cet attroupement tumultueux. " 41 Et après avoir dit ces choses, il congédia l’assemblée.

Tour de Garde dans la Bible

Isaï chapitre 21, versets 6 à 12

6 Car voici ce que m’a dit Jéhovah : " Va, poste un guetteur, pour qu’il annonce ce qu’il voit. " 7 Et il vit un char [avec] une paire de coursiers, un char [avec] des ânes, un char [avec] des chameaux. Et il prêta bien attention, avec grande attention. 8 Puis il cria, comme un lion : " Sur la tour de garde, ô Jéhovah, je me tiens constamment pendant le jour, et à mon poste de garde je suis posté toutes les nuits. 9 Mais voici qu’arrive un char [avec] des hommes, [avec] une paire de coursiers ! " Alors il prit la parole et dit : " Elle est tombée ! Babylone est tombée, et toutes les images taillées de ses dieux, il les a brisées à terre ! "
10 Ô vous mes battus [que l’on bat comme le grain] et le fils de mon aire de battage, ce que j’ai entendu de la part de Jéhovah des armées, le Dieu d’Israël, je vous l’ai annoncé. 11 La déclaration contre Douma : On me crie de Séïr : " Garde, où en est la nuit ? Garde, où en est la nuit ? " 12 Le garde a dit : " Le matin doit venir, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez. Revenez !"

Habaqouq chapitre 2 versets 1 à 3

"1 À mon poste de garde je veux me tenir, et je veux me poster sur [le] rempart ; je guetterai pour voir ce qu’il dira par moi et ce que je répondrai au blâme que je recevrai. 2 Alors Jéhovah me répondit et dit : " Écris [la] vision, et présente[-la] clairement sur des tablettes, afin que celui qui y lit à haute voix puisse [la lire] couramment. 3 Car [la] vision est encore pour le temps fixé, et elle reste haletante jusqu’à la fin, et elle ne mentira pas. Même si elle venait à tarder, continue à l’attendre ; car elle se réalisera à coup sûr. Elle ne sera pas en retard."

2 Chroniques chapitre 20 versets24 à 26

"Quant à Juda, il arriva à la tour de garde du désert. Lorsqu’ils se tournèrent vers la foule, eh bien, les voici, leurs cadavres tombés à terre, sans un seul rescapé. 25 Alors Yehoshaphat et son peuple vinrent pour piller leurs dépouilles ; et ils trouvèrent parmi eux, en abondance, des biens, des vêtements et des objets désirables ; et ils se mirent à les enlever pour eux jusqu’à ne plus pouvoir [rien] porter. Et cela faisait trois jours qu’ils pillaient le butin, car il était abondant. 26 Le quatrième jour, ils se rassemblèrent dans la basse plaine de Beraka, car là ils bénirent Jéhovah. C’est pourquoi ils ont appelé ce lieu du nom de Basse Plaine de Beraka — jusqu’à aujourd’hui."

TOUR DE GARDE

Poste de guet ou d’observation, souvent bâti sur la muraille d’une ville. D’autres tours de garde étaient construites dans des endroits désertiques ou sur les frontières. Elles avaient avant tout une fonction militaire et assuraient la protection d’une ville ou d’une frontière ; mais il y en avait également qui servaient de lieux de refuge aux bergers et aux agriculteurs des régions isolées et qui permettaient à des gardiens d’assurer la protection des troupeaux et des récoltes contre d’éventuels maraudeurs. — 2Ch 20:24 ; Is 21:8 ; 32:14.

Bon nombre de villes portaient le nom de Mitspé (héb. : mitspèh, " tour de garde "), probablement parce qu’elles se trouvaient sur une hauteur ou à cause de la présence d’une tour importante. La Bible distingue parfois ces villes en précisant leur situation géographique, comme pour " Mitspé de Guiléad " (Jg 11:29) et " Mitspé en Moab ". — 1S 22:3.
Jacob dressa un tas de pierres qui fut appelé " Galéed " (" Tas [servant de] Témoin ") et " La Tour de Garde ". Labân dit ensuite : " Que Jéhovah guette entre moi et toi, quand nous serons hors de vue l’un de l’autre. " (Gn 31:45-49). Ce tas de pierres témoignerait du fait que Jéhovah observait si Jacob et Labân respectaient leur alliance de paix.- Etude perspicace, publié par WTB and TS.

TOUR

Bâtiment (ou partie d’un édifice) dont la hauteur est habituellement supérieure au diamètre et qui est plus élevé que ce qui l’entoure. L’histoire de la construction des tours remonte à l’époque où, peu après le déluge, dans les plaines de Shinéar, des hommes dirent : " Allons ! Bâtissons-nous une ville et aussi une tour dont le sommet soit dans les cieux. " (Gn 11:2-4). On pense que cette tour avait la forme pyramidale des ziggourats, les monuments religieux qui ont été découverts dans cette partie du monde. — Voir ARCHÉOLOGIE (Babylonie) ; BABEL.

De simples tours étaient érigées dans les vignes pour servir de postes d’observation aux gardiens chargés de protéger le raisin contre les voleurs et les bêtes. — Is 5:1, 2 ; Mt 21:33 ; Mc 12:1.
À des fins de défense militaire, des tours étaient construites dans les murailles des villes ; les plus importantes s’élevaient sur les angles et de part et d’autre des portes (2Ch 26:9 ; 32:5 ; Éz 26:4, 9 ; Tse 1:16 ; 3:6). Dans certains cas, des tours constituaient une chaîne d’avant-postes le long d’une frontière ou servaient de lieux de refuge, dans les endroits isolés, aux bergers et aux autres personnes. — 2Ch 26:10 ; 27:4.
Souvent, une tour à l’intérieur d’une ville servait de citadelle. Les tours de Shekèm, de Thébets et de Penouël étaient ce genre d’édifices (Jg 8:9, 17 ; 9:46-54). Les ruines d’autres tours de défense ont été découvertes à Jéricho, à Beth-Shân, à Lakish, à Meguiddo, à Mitspa et à Samarie.

Le terme hébreu mighdal, qui signifie " tour " (Éz 29:10 ; 30:6), entre dans la composition de certains noms de lieux, tels Migdal-Gad (" Tour de Bonne Fortune ") et Migdal-El (" Tour de Dieu "). — Jos 15:37 ; 19:38.
Les armées qui attaquaient une ville fortifiée érigeaient parfois des " tours de siège " qui offraient des postes de tir élevés aux archers et aux lanceurs. Certaines tours d’attaque étaient également munies de béliers ; elles abritaient en même temps les hommes qui manœuvraient ces derniers. — Is 23:13.

Les tours de Jérusalem. La Tour des Fours se trouvait au N.-O. de la ville, près de la Porte de l’Angle ou à cette porte même (Ne 3:11 ; 12:38). L’origine de ce nom est incertaine, mais il est possible que des boulangers professionnels aient été installés non loin de là. Il s’agissait peut-être d’une des tours bâties par Ouzziya, qui régna à Jérusalem de 829 à 778 av. n. è. (2Ch 26:9.) Deux autres tours importantes se trouvaient sur la partie nord de la muraille : la Tour de Hananel fut restaurée et sanctifiée aux jours de Nehémia (Ne 3:1 ; 12:39 ; Jr 31:38 ; Ze 14:10). Près d’elle et à l’E. se trouvait la Tour de Méa, non loin de la Porte des Moutons. On ne connaît pas la raison pour laquelle elle était appelée Méa, qui signifie " Cent ". — Ne 3:1 ; 12:39.

Sur la partie est de la muraille, au S. du temple, s’élevait ce qu’on appelait " la tour en saillie ", tandis qu’un peu plus au S., dans les environs du palais de David, se trouvait une tour que le récit associe à la Maison du Roi, près de la Cour de la Garde (Ne 3:25-27). Certains pensent que c’est cette dernière tour que le Chant de Salomon nomme " la tour de David, bâtie par rangées de pierres, où sont suspendus mille boucliers, tous les boucliers ronds des hommes forts ". (Ct 4:4.) Cette tour ne doit pas être confondue avec celle, plus récente, qu’on appelle Tour de David et qui contient la Tour de Phasaëlpartiellement détruite par Titus en 70 de n. è. Hérode le Grand avait fait construire trois tours, dont celle de Phasaël, pour protéger son nouveau palais qui se dressait près de l’emplacement de l’antique Porte de l’Angle, dans la partie ouest de la ville.

La Tour de Siloam était probablement située à proximité de la piscine du même nom, dans le secteur sud-est de Jérusalem. Jésus parla de l’effondrement de cette tour qui avait fait 18 victimes ; l’événement devait être encore frais dans la mémoire de ses auditeurs. — Lc 13:4 ; voir aussi ANTONIA (TOUR).

Emploi figuré

Comme le chanta David, les humains qui se tournent avec foi vers Jéhovah ont un profond sentiment de sécurité : " Tu [Jéhovah] as été pour moi un refuge, une tour forte face à l’ennemi. " (Ps 61:3). Ceux qui reconnaissent ce que son nom implique, qui mettent leur confiance en ce nom et qui le représentent fidèlement, n’ont rien à craindre. En effet : " Le nom de Jéhovah est une tour forte. Le juste y court et se trouve protégé. " — Pr 18:10 ; voir aussi 1S 17:45-47.- Etude perspicace des éceritures - WTB and TS.

A-t-on parlé du soldat de la couverture ?

Des affirmations ont été faites sur le soldat de la couverture des premières éditions de La Toure de Garde. il faut savoir que cette image faisait partie du contexte du titre de la revue étant donné qu'il est question de tour donc de guetteur de gardien ou sentinelle aussi. 

En juillet 1879, le premier numéro de ce périodique définissait sa mission par ces mots: “Comme son nom l’indique, il a pour but d’être le poste de guet d’où des renseignements utiles sont transmis au ‘petit troupeau’.” Aujourd’hui, La Tour de Garde dispense aussi la nourriture spirituelle à une “grande foule” de personnes sincères qui espèrent vivre éternellement sur la terre. — Luc 12:32; Révélation 7:9-17.




GUETTEUR, GARDIEN, SENTINELLE dans la BIBLE
Homme qui garde des personnes ou des biens, souvent la nuit, afin de les protéger d’un danger éventuel, et qui peut sonner l’alarme. En termes militaires, un guetteur est habituellement appelé garde ou sentinelle. — Jr 51:12, note ; Ac 12:6 ; 28:16. On postait souvent des gardiens pour protéger les vignes des vandales au temps de la véraison et les troupeaux des voleurs. Les gardiens s’installaient peut-être dans des huttes ou dans des tours de garde surélevées construites à cette fin (2R 17:9 ; 2Ch 20:24 ; Jb 27:18 ; Is 1:8). Les forces militaires qui assiégeaient des places fortes avaient aussi leurs guetteurs ou sentinelles qui jouaient pour leurs commandants le rôle d’indicateurs (Jr 51:12). Lorsque le roi Saül bivouaquait avec son armée, il avait, lui aussi, des guetteurs personnels chargés d’assurer sa sécurité. — 1S 14:16 ; 26:15, 16.

Les guetteurs étaient souvent postés sur les murailles et sur les tours des villes, afin de voir venir de loin ceux qui s’en approchaient (2S 18:24-27 ; 2R 9:17-20). Quelquefois, des gardes faisaient également des rondes d’inspection dans les rues de la ville (Ct 3:3 ; 5:7). Les gens craintifs qui ne dormaient pas pendant les heures dangereuses de la nuit leur demandaient parfois à plusieurs reprises si tout allait bien (Is 21:11, 12), et il était compréhensible que les gardes eux-mêmes attendent l’aurore avec impatience (Ps 130:6). Heureuse la ville qui, outre ses gardes, avait Jéhovah pour veiller sur elle ! — Ps 127:1.

Emploi figuré

Jéhovah suscita des prophètes qui, figurément parlant, servirent de guetteurs à la nation d’Israël (Jr 6:17). Ces prophètes, de leur côté, parlèrent parfois de guetteurs dans un sens symbolique (Is 21:6, 8 ; 52:8 ; 62:6 ; Ho 9:8). Ces prophètes-guetteurs avaient la responsabilité d’avertir les méchants de la destruction qui les menaçait. Si, toutefois, ils manquaient à leur devoir, ils étaient tenus pour responsables. Bien entendu, si les gens se montraient indifférents et s’ils ne prêtaient pas attention à l’avertissement, leur sang était sur eux (Éz 3:17-21 ; 33:1-9). Un prophète infidèle n’avait pas plus de valeur qu’un guetteur aveugle ou qu’un chien sans voix. — Is 56:10.- Etude perspicace des écritures - WTB and TS.