Sur quoi la “Traduction du monde nouveau” est-elle fondée?
L’identité des traducteurs
Au fil des années, d’autres comités de traduction ont pris une position analogue. Par exemple, voici ce qu’on pouvait lire sur la jaquette de l’édition à références (1971) de la New American Standard Bible: “Nous n’avons utilisé aucun nom de biblistes pour qu’on puisse s’y référer ou s’en recommander, car nous croyons que la Parole de Dieu a assez de valeur par elle-même.”
Est-ce vraiment une œuvre d’érudition?
De quel genre de version s’agit-il? C’est avant tout une traduction fidèle et en grande partie littérale des originaux. Il ne s’agit pas d’une paraphrase dans laquelle on laisse de côté les détails qui paraissent secondaires et où l’on ajoute les idées que l’on juge utiles. Pour aider les étudiants de la Bible, certaines éditions de la Traduction du monde nouveau portent en bas de pages des notes qui présentent les différentes variantes possibles là où une expression peut être rendue à juste titre de plus d’une façon. On y trouve aussi des références aux manuscrits anciens d’après lesquels ces options ont été prises.
Dans la Traduction du monde nouveau, certains versets ne se présentent pas exactement comme dans d’autres Bibles. Dans de tels cas, quelle est la bonne leçon? Les lecteurs sont invités à considérer les références textuelles citées dans l’édition anglaise de la Traduction du monde nouveau, à lire les explications données dans l’appendice et à comparer plusieurs versions des Écritures. Ils s’apercevront généralement que d’autres traducteurs ont vu la nécessité de traduire ces passages d’une manière analogue.
Pourquoi la Traduction du monde nouveau emploie-t-elle le nom Jéhovah dans les Écritures grecques chrétiennes?
Vu l’importance que Jésus Christ attachait au nom de son Père, tout porte à croire qu’il l’utilisait librement (Mat. 6:9; Jean 17:6, 26). Selon Jérôme, qui vécut au IVe siècle, l’apôtre Matthieu a d’abord écrit son Évangile en hébreu. Or cet Évangile cite de nombreux passages des Écritures hébraïques qui renferment le nom divin. D’autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes ont cité la Septante (une traduction grecque des Écritures hébraïques qui a été commencée vers 280 av. n. è.), dont les premières copies portaient le nom divin en caractères hébraïques, comme en témoignent les fragments qui nous en sont parvenus.
Le professeur George Howard, professeur à l’université de Géorgie (États-Unis), écrivait: “Étant donné qu’on trouvait encore le Tétragramme [les quatre lettres hébraïques représentant le nom divin] dans les copies de la Bible grecque auxquelles l’Église primitive faisait référence, il est raisonnable de penser que les rédacteurs du N[ouveau] T[estament] l’ont également maintenu dans le texte biblique quand ils ont cité les Écritures.” — Journal of Biblical Literature de mars 1977, p. 77.
En Hébreux, le nom divin apparaît ainsi : JHWH. L’alphabet Hébraïque (l’écriture la plus ancienne dans laquelle la Bible est écrite) existait originellement avec 22 consonnes, certaines d’entre elles pouvant représenter 2 sons, pour donner au total 28 sons. Il n’y avait pas des voyelles. Celles ci devaient être ajoutées par le lecteur, selon le contexte.
Selon l’époque, il y a eu différentes façons d’écrire pour le Nom Divin
Pourquoi semble-t-il manquer des versets?
Au cours des dix-neuvième et vingtième siècles, on a découvert de nombreux manuscrits bibliques anciens. Ceux-ci ont permis aux exégètes d’entreprendre une étude méthodique afin de fixer le texte original de la Bible. Cette étude révéla que certains mots ou phrases n’apparaissaient pas dans les plus anciens manuscrits mis au jour et qu’ils avaient été ajoutés ultérieurement par des copistes. Les éditions exégétiques qui tinrent compte de ces récentes découvertes ont donc omis les mots ou phrasés en question dans le texte principal. Beaucoup de traductions modernes sont basées sur ces textes épurés et plus exacts, ce qui fait qu’elles ne contiennent pas les passages maintenant connus pour être des additions de copistes. — 15/8, pp. 12-14.
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